Antonio Stradivari 

2008 – Éditions Actes-Sud

Un beau livre sur le maître des maîtres écrit à l’occasion de l’exposition Stradivarius du Musée Fabre de Montpellier en 2008. Cette exposition a permis de rassembler un orchestre de Stradivarius sur lequel a été donné le concert d’ouverture du Festival de Radio France, une première mondiale.

Animal baroque s’il en est, le violon se paie le luxe d’avoir une âme. Dans le grand bestiaire instrumental actuel, il a su transgresser l’usinage des siècles pour se frayer un chemin jusqu’à nous. Sa persistance et les fonctions symboliques endossées, en sus de sa vocation première, ont fini par faire de ce fragile assemblage de cellulose un point d’ancrage de notre civilisation. Une icône dont l’importance dépasse très largement la somme de ses attributions.

« Pour les profanes, Stradivarius est aux instruments de musique ce que Léonard de Vinci est à la peinture ou Rolls Royce aux automobiles : synonyme d’excellence, de fortune et de rareté. Mais si nous pouvons à peu près tous identifier Mona Lisa ou la calandre des limousines, seuls quelques initiés savent qui se cache derrière Stradivarius. Quant à reconnaître un de ses instruments parmi les millions de violons ordinaires portant une étiquette à son nom … » (F. Chaudière)

L’ambition de cet ouvrage, de l’exposition du musée Fabre et des concerts du festival de Radio France et Montpellier Languedoc-Roussillon est d’apporter un peu de lumière sur le monde obscur et fascinant dans lequel gravitent les violons du maître de Crémone en présentant aux lecteurs, au public et aux mélomanes, pour la première fois, quinze stradivarius parmi les plus importants au monde.

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